Signé en haut à droite.
Avec cadre: cm 41 x 33 x 4,5
Provenance:collection privée
Dès le début, Bonnet élabore une peinture attentive à la réflexion, au silence et à la vie secrète du monde qui l'entoure.
Ses préoccupations plastiques le conduisent progressivement à traduire l'esprit des choses, sans toutefois trop s'éloigner de la réalité.
De 1944 à 1946, il suit des cours à l'Académie de la Grand Chaumière, pratiquant principalement le dessin. André Lhote le conseille et à partir de 1947 il se consacre entièrement à la peinture, s'isolant dans son travail.
La rencontre avec le couple de collectionneurs Zervos est fondamentale. Bonnet les rencontre avec Nicolas de Staël qu'il admire beaucoup, Victor Brauner, Wilfredo Lam et d'autres artistes de l'époque.
En 1953, Bonnet participe au Prix Lissone à Milan avec de Staël, Vieira da Silva, Brauner, Lam et remporte le deuxième Prix.
Ses débuts officiels remontent à l'année suivante lorsque la Galerie Blanche à Stockholm présente sa première exposition avec une préface de Christian Zervos.
A la même occasion, la revue "Cahiers d'Art" publie une critique de ses oeuvres par Jean Laude.
Jusqu'en 1955, année où il reçoit le prix Fénéon et expose à l'Obelisk Gallery de Londres, le peintre est fidèle au thème de la nature morte avec une simplification toujours plus grande des formes.
Plusieurs natures mortes de ce type ont été présentées à la Galerie Berggruen à Paris en 1956. L'exposition est accompagnée d'un catalogue préfacé par Tristan Tzara. Grâce à ce dernier, Bonnet rencontre Giacometti.
Aux séries de 1956 relatives aux "Intérieurs" et aux "Fleurs" succèdent celles des "Ports", "Bateaux", "Plages", peintes près de Honfleur.
Suite à un séjour à Ischia en 1957, naissent la série des « Marines » et, la même année, les « Toits de Paris » qui sont exposés à la Galerie Arthur Tooth à Londres, avec une présentation de R. Melville.
Depuis plusieurs années, l'artiste privilégie une palette de couleurs sombres (gris, verts, noirs) qui s'éclaircissent au fur et à mesure que le ciel et la lumière prennent de l'importance dans ses œuvres. Comme il le déclare lui-même à cette période "Ce qui m'inquiète le plus, c'est la lumière, la transparence, l'instabilité".
Dans les années suivantes, les blancs, les gris clairs, les bleus, les gris-bleus et les ocres dominent et ses transparences originales naissent de la superposition d'un ton sur l'autre. Plus que jamais, c'est désormais la matière qui intéresse l'artiste.
En 1960, il expose à la Galerie Cahiers d'Art (avec une préface de René de Solier) suivi d'une nouvelle exposition personnelle l'année suivante.
Le peintre confesse : « Je ne pourrai jamais commencer une œuvre à partir d'une toile vierge ». En effet, la toile est toujours préparée puis "enrichie" de différentes couches de matière picturale qui sont ensuite "grattées" et "grattées".
En 1961, il participe à la Biennale de Paris.
En 1963 et 1972, il expose à la Galerie Coard, où il présente régulièrement ses œuvres à partir de 1982.
Musées: Paris (Musée d'Art Moderne ; CNAC)
La peinture est en bon état.
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